Football_playing
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L'été va être chaud sur le plan sportif! Et cela commencera tout prochainement avec le coup d'envoi du Championnat d'Europe de football, l'Euro 2024. Les matchs des Diables Rouges se traduisent toujours par des chiffres d'audience élevés et ce sera encore le cas à cette occasion, même si les rencontres se dérouleront parfois pendant les heures de travail. Au cours des prochaines semaines, plus d'un Belge sur huit (13%) regardera les Diables Rouges au bureau avec ses collègues: un moment de cohésion pour l'équipe avec l'assentiment de l'employeur. Ils seront même 12% à venir au travail habillés en supporters les jours des matchs des Diables. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par le prestataire de services RH Tempo-Team en partenariat avec la professeure Anja Van den Broeck, experte en motivation au travail à la KU Leuven. “Un Euro ou une Coupe du monde avec une équipe belge est une bonne occasion pour organiser une activité de teambuilding”, déclare Sébastien Cosentino de Tempo-Team. “Tout le monde est de bonne humeur et se lâche lorsque les Diables marquent. Chacun peut aussi découvrir ses collègues d'une autre manière.” 13% se retrouvent même entre collègues en dehors du travail pour supporter l'équipe nationale belge.

C'est clair: le travail devra parfois s'effacer devant le football au cours des prochaines semaines. Un Belge sur huit (12%) indique qu'il rattrapera son travail plus tard… pour autant qu'il puisse regarder les matchs des Diables Rouges. Pour à peu près le même nombre de Belges (13%), l'opération peut être assimilée à une séance de teambuilding, approuvée par l'employeur. Ce sont surtout les hommes (18%) qui soutiennent cette idée. 18% d'entre eux envisagent même de se retrouver entre collègues en dehors des heures du travail pour vivre ensemble les matchs des Diables Rouges. 

Même pendant le travail, il semble bien qu'il y aura ici ou là un téléviseur branché ou une application de retransmission en direct connectée. Un Belge sur six (17%) reconnaît qu'il regardera discrètement ou jettera un coup d'œil occasionnel sur les matchs des Diables Rouges tout en continuant à travailler. Deux fois plus d'hommes (23%) que de femmes (11%) l'envisagent. 14% des hommes indiquent qu'ils opteront pour la formule du télétravail afin de pouvoir regarder, contre 6% des femmes. La majorité des membres de ce groupe indiquent qu'ils rattraperont ultérieurement le travail en retard. 

“Pour les employeurs, la situation peut être complexe: faut-il, oui ou non, permettre de regarder les matchs? Est-il possible de planifier le travail en conséquence? Organise-t-on quelque chose ou occulte-t-on l'événement footballistique? Permet-on au personnel de partir plus tôt pour qu'ils aient la possibilité de voir l'intégralité d'un match? Ce ne sont pas des questions qui appellent des réponses simples. Certains résolvent le problème en intégrant les matchs dans une activité de teambuilding: c'est certainement une piste intéressante”, déclare Sébastien Cosentino, porte-parole de Tempo-Team. “Supporter ensemble la même équipe peut s'avérer très bénéfique pour l'ambiance. Certaines personnes ne sont pas du tout intéressées par le football, mais, au final, c'est l'ambiance qui est la plus importante.”

De Bruyne = le collègue idéal

Ceux qui suivent le football voient généralement aussi un joueur de l'équipe nationale comme un bon collègue. Ce sont surtout Kevin De Bruyne (31%), Romelu Lukaku (23%) et Jan Vertonghen (19%) qu'on retrouve dans le top 3 des collègues favoris. Les mêmes trois Diables sont également perçus comme les meilleurs leaders. Il est frappant de constater que pas moins de 32% de ceux qui connaissent quelque peu les Diables Rouges ne voudraient pas avoir Thibaut Courtois comme collègue. Le fait que le gardien du Real Madrid ne veuille plus jouer pour l'équipe nationale pour le moment n'y est probablement pas étranger.

Enfin, la même enquête s'est intéressée à la façon dont les employés belges décriraient leur travail. Un tiers d'entre eux (33%) se voient comme des joueurs d'équipe, près de 1 sur 10 (9%) se considère comme un roi des passes décisives, 7% se voient en entraîneur et 6% en capitaine d'équipe. À peine 5% se considèrent comme des spectateurs. Ce qui interpelle, c'est le grand nombre de "team players". Ils sont généralement aussi motivés que les autres et entretiennent de bonnes relations avec leurs collègues et managers. Les collègues qui se jugent comme spectateurs constituent une exception à cette règle. Ils sont par exemple moins motivés et prennent moins de plaisir au travail que leurs collègues occupant d'autres fonctions. 

“Une mission importante d'une séance de teambuilding consiste à clarifier les rôles joués par chacun. C'est comme dans une équipe de football: toutes les fonctions sont importantes et de valeurs égales. Il est cependant important de savoir quel rôle joue chacun et comment vous pouvez, à partir de là, atteindre les objectifs de votre équipe, travailler à la résolution de problèmes et trouver suffisamment de plaisir à collaborer avec vos collègues", conclut la professeure Anja Van den Broeck, experte en motivation au travail à la KU Leuven. 

Top 5: Si vous compariez votre travail à celle d'une équipe de football, quel serait votre rôle?

  • Joueur d'équipe (33%)
  • Roi des passes décisives (9%)
  • Entraîneur (7%)
  • Capitaine (6%)
  • Porteur d'eau (5%)