« Notre rayon de soleil. » « La carte de visite de notre département. » Ce sont là quelques-uns des surnoms que les collègues d’Alcheikh Abdulkader lui donnent chez Kuehne + Nagel. Le conducteur de chariot à mâte rétractable aux origines syriennes y a déjà fait un joli parcours : « Lorsqu’une occasion se présente, je la saisis. »
- Alcheikh Abdulkader (30)
- Conducteur de chariot à mât rétractable chez Kuehne + Nagel
« Je fais toujours de mon mieux, car c’est comme ça que je me sens le mieux », plaisante Abdul. Son shift commence dans 20 minutes et il a clairement envie de bosser. Ses yeux pétillent comme ceux d’une personne qui se sent parfaitement à sa place. Pourtant, cette place, le jeune Syrien a d’abord dû la chercher dans notre pays : « Une fois mes études terminées en 2012, je suis arrivé en Belgique via l’Égypte, car j’avais une tante qui vivait ici. Elle pensait que c’était un bon endroit pour avancer dans la vie. » Abdul a appris un peu le néerlandais et a fait quelques petits jobs. « Mon diplôme d’économie n’est pas reconnu ici et, sur le plan financier, je ne pouvais pas me permettre de passer encore 3 ans aux études. Dans le futur, j’espère me spécialiser davantage dans la logistique. »
Comment es-tu arrivé chez Kuehne + Nagel ?
« En juillet 2019, je me suis inscrit chez Tempo-Team, via le site web. J’avais vu une offre d’emploi qui m’intéressait. Le feeling n’est pas passé dans cette entreprise, mais j’ai quand même fait bonne impression à Nancy, ma consultante Tempo-Team (rires). Elle m’a dit que chez Kuehne + Nagel, ils cherchaient des gens pour travailler pendant l’été. C’est ainsi que je suis arrivé ici. »
Le job t’a plu dès le premier jour ?
« J’ai débuté comme emballeur, puis je suis devenu préparateur de commandes. À l’emballage, tout s’est directement bien déroulé. Je mettais des livres et des coussins d’air dans des caisses, en y ajoutant les bons papiers. L’ambiance était bonne et je me suis vite lié d’amitié avec mes collègues. J’avais aussi l’impression que l’entreprise traitait tout le monde correctement et avec respect. Comme je ne faisais pas d’erreurs à l’emballage, j’ai pu, au bout d’un certain temps, préparer des commandes à l’aide d’un chariot. J’utilisais tantôt un scanner manuel, tantôt un système vocal. Cela donnait lieu à des situations amusantes, car la machine ne comprenait pas toujours parfaitement mon néerlandais. Mais la plupart du temps, tout allait bien. »
Que s’est-il passé une fois l’été fini ?
« Lorsque le boulot s’est calmé dans ce département, les intérimaires pouvaient travailler dans un autre service. Les processus y étaient plus compliqués et cela ne convenait pas à tout le monde. Heureusement, je m’en suis rapidement bien sorti, même en étant allophone. Je devais rassembler des commandes à l’aide d’un bon et d’un scanner, puis les déplacer avec un transpalette électrique. Sans oublier la paperasse. Certains clients indiquent exactement comment ils veulent que leurs caisses soient empilées. Le rythme de travail était soutenu dans ce département, mais j’aimais que les choses aillent vite. »
Comment es-tu finalement devenu conducteur de chariot à mât rétractable ?
« Je voulais suivre la formation et je cherchais un bon moment pour le demander à mon superviseur. C’est finalement lui qui me l’a proposé ! J’ai bien sûr sauté sur l’occasion. J’ai suivi la formation dans un centre spécialisé et j’ai réussi le test haut la main. J’étais super heureux. Je continue à développer mes compétences et cela fait du bien. Lorsqu’une occasion se présente, je la saisis. L’entreprise continue aussi à me former en interne au métier de conducteur de chariot à mâte rétractable. »
Qu’est-ce qui te rend aussi joyeux et motivé ?
« J’approche les gens avec le sourire. Je parle avec tout le monde. Mais je ne suis pas parfait, vous savez (rires). Pour l’instant, il y a dans l’entreprise une campagne via laquelle on peut donner des cartes de compliments préimprimées aux collègues. J’en ai déjà reçu 5 cette semaine, mais je n’en ai encore distribué aucune. Pas bien, hein ! (rires) »
À qui recommanderais-tu de postuler chez Kuehne + Nagel ?
« Aux gens qui n’ont pas peur du défi et qui souhaitent se développer. Il ne suffit pas de faire ses heures ici, il faut être vigilant et montrer qu’on en veut. Personnellement, j’apprécie beaucoup de travailler dans une entreprise internationale bien organisée. C’était aussi un avantage en période de coronavirus. Pendant le confinement, je n’ai dû rester que deux jours à la maison. »
De quoi rêves-tu en ce qui concerne ta carrière ?
« Je voudrais peut-être encore suivre la formation de cariste pour conduire des chariots élévateurs. Et en voyant vraiment grand : j’aimerais un jour avoir mon propre entrepôt, où les particuliers peuvent venir entreposer leurs meubles ou leurs voitures. »
PS : Envie de rejoindre le club Kuehne + Nagel comme Abdul ? Postule ici.