coaching
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Toi aussi, tu as aussi une petite voix dans ta tête qui te fait sans cesse des remarques? Qui murmure « Qu’est-ce que tu fais? » et « Pourquoi est-ce que tu gâches encore tout? ». Il est grand temps de porter un regard plus bienveillant sur toi-même. Deviens ton propre coach grâce à ces 5 conseils. 💡

Des psychologues soviétiques ont découvert que les jeunes enfants qui se parlent à eux-mêmes en faisant des puzzles sont capables de se concentrer plus longtemps. Mieux encore, une étude de suivi a révélé que, plus tard dans la vie, ces enfants étaient aussi plus persévérants. Bien après qu’ils aient cessé de se parler à voix haute.

L’explication? Les enfants reprenaient la voix encourageante de leurs parents et de leurs éducateurs. En étant entouré de pom-pom girls, on apprend spontanément à se soutenir soi-même. On développe un « coach intérieur » qui aide à devenir performant.

Tout cela est bien beau, mais il y a un hic. Chez de nombreuses personnes, la voix intérieure est davantage critique qu’encourageante. Tu as parfois des pensées qui te ralentissent ou te découragent? Le moment est venu de congédier ton critique intérieur et, grâce à ces conseils, de rédiger une offre d’emploi pour engager un coach intérieur! 

1. Cale-toi sur ta propre station

Tu es conscient(e) de la voix dans ta tête? Commence par t’écouter et par t’observer. Dans quelles situations te parles-tu à toi-même: en situation de stress, lors de conflits, le soir dans ton lit? Quel message te donnes-tu alors? Est-il encourageant? Ou justement pas? Pas besoin de toujours expliquer pourquoi ton « discours intérieur » est ce qu’il est, cela nécessite parfois une thérapie... Ce qui importe surtout, c’est de réaliser que tu peux changer à tout moment le ton de ton discours.

 2. Fais ton émission matinale 

Tu écoutes parfois une émission matinale à la radio? Le présentateur donne du peps aux auditeurs pour leur journée et il a toujours l’air enjoué. Tu ressens une perte de motivation ou de confiance en toi? Parle-toi comme dans une émission matinale : « Le verre est à moitié plein! », « C’est déjà pas mal: qui a besoin d’être parfait?! », « Une bonne tentative mérite déjà des encouragements! ». Joue résolument la carte de l’optimisme avec un soupçon de réalisme: tu as parfois des jours sans, mais ce n’est pas un drame.

 3. Mets ton récit au point 

Ton critique intérieur ne se laissera probablement pas facilement réduire au silence. Souvent, cette petite voix agaçante te chuchote le même message depuis des années. Pense à une alternative positive à chaque reproche tenace! Remplace « Pourquoi te laisses-tu toujours marcher sur les pieds? » par « Je suis capable de me défendre! » (et 6 autres conseils pour plus d’assertivité). Trouve un mantra personnel, c’est bon pour ta persévérance. Bref, parle-toi à toi-même comme tu parlerais à un(e) bon(ne) ami(e).

4. Reste fidèle à toi-même

Tu sais ce qui est dingue? Souvent, ton critique intérieur se manifeste lorsqu’un collègue reçoit un compliment. Tu entends les louanges adressées à quelqu’un d’autre et cela déclenche ton propre sentiment d’insécurité: « C’est encore une fois Sanne qui va ramener ce nouveau client. Les gens l’apprécient toujours plus que moi. » Cesse de te comparer aux autres. Laisse Sanne être ce qu’elle est et toi ce que tu es. Tiens-toi à ton propre mantra et accorde à tes collègues leurs compliments

5. Mets le feedback positif sur repeat

Notre cerveau est rempli d’instincts de survie. C’est pourquoi il accorde moins d’attention aux commentaires positifs qu’aux commentaires négatifs. Parce que ces derniers paraissent dangereux et semblent plus importants... C’est donc à toi qu’il appartient d’aider ton cerveau à se concentrer sur les bonnes choses! Quelqu’un te fait des louanges? Prends-en note et répète-les-toi quand tu as un coup de mou. Plus tu recevras d’encouragements (ou plus tu t’en souviendras), plus il te sera facile de reconnaître les points à améliorer.

Vas-y, convoque ton coach intérieur. Et postule à ces offres d’emploi.