Une séparation stricte entre travail et vie privée ? Impossible pour Jonas Mellaerts, préparateur de commandes : « Mes collègues sont des amis, l’ambiance est très bonne dans notre équipe. »
- Jonas Mellaerts, 20 ans
- Préparateur de commandes chez Kuehne + Nagel
Comment es-tu arrivé à ce poste ?
« J’ai fait l’école hôtelière et travaillé comme barman dans diverses brasseries. J’aimais le contact social dans l’horeca et faire des heures, cela ne me posait pas de problème. Mais les possibilités d’évolution étaient limitées. Mes parents sont magasiniers et ce type de job me tentait bien. Ma mère a travaillé chez Kuehne + Nagel dans le passé. Elle savait que l’ambiance de travail y était bonne, tout comme les conditions. J’ai donc postulé pour ce poste très précis, via Tempo-Team. »
C’est un discours assez mature pour une personne âgée de 20 ans !
« C’est vrai… Je pense que je commence à me poser (il rit). Cela fait un an que j’habite seul. Je voudrais bientôt acheter une voiture, ou peut-être un appartement ou une petite maison. J’essaie de voir loin. Je me débrouille bien avec les machines et j’aime conduire. La perspective de devenir chauffeur de chariot élévateur à mât rétractable – je suis actuellement une formation pour cela – me plaît énormément. »
Quels sont les compétences indispensables d’un préparateur de commandes ?
« Ici, l’entrepôt est moderne. Nous ne travaillons plus avec des lecteurs de codes-barres portables, mais avec un système de voice picking. Nous lisons le bon, le système analyse tout et nous dit où tout se trouve et combien de pièces mettre dans quelle boîte. Parler avec un ordinateur, cela paraît futuriste, mais c’est amusant. Je pense qu’un préparateur de commandes doit surtout être endurant. Il faut garder une certaine cadence par bon, il faut donc savoir travailler sous légère pression. Surtout quand on voit à l’écran que le délai moyen pour le département n’est pas terrible. Là, il faut mettre les bouchées doubles. À l’inverse, nous recevons un petit bonus quand les prestations du département sont bonnes. C’est encourageant, évidemment. »
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ce job ?
« Mes collègues ! Surtout si je fais le tard. Je travaille alors avec une chouette équipe, très jeune. Tous les mercredis, nous allons tous ensemble au McDonald’s et nous sortons aussi régulièrement ensemble. J’aime profiter de ma soirée après le travail, et pouvoir dormir le matin. Je préfère travailler de 14 à 22 heures que de 6 à 14 heures (il rit), même si faire le tôt me permet de me reposer quand je rentre. Au travail, je parcours de grandes distances. Mon GSM enregistre tout : je marche de 17 à 20 kilomètres par jour. »
Pourquoi es-tu en formation ?
« C’est moi qui ai demandé à suivre cette formation ! Je voudrais devenir chauffeur de chariot élévateur à mât rétractable. Je sais que ce job est fait pour moi parce que pendant les périodes plus calmes, nous venons en renfort à d’autres départements. J’aime être au chargement et déchargement. C’est une belle opportunité de conduire un véhicule. J’ai déjà pu m’exercer avec les transpalettes électriques et j’adore ça. Je n’ai évidemment pas pu commencer cette formation tout de suite. Comme je venais d’arriver dans l’entreprise, ils en ont juste pris bonne note. J’ai pu commencer cette formation de 5 jours avant-hier. J’aime beaucoup apprendre de nouvelles choses par la pratique. Il y a un exercice où nous devons faire un slalom en marche arrière. Pour le moment, les fourches du chariot élévateur ne sont pas encore chargées, mais d’ici la fin de la semaine, ce sera avec des palettes. J’aime vraiment apprendre. »
À qui conseillerais-tu de postuler pour ce job ?
« Aux amis et à la famille proche, et à toutes les personnes qui accordent de l’importance à une bonne ambiance de travail. »