Ne parlez jamais d’adhésif en évoquant la bande autocollante avec laquelle on ferme un lange. Yannick : « Ces bandes diffèrent en termes de la largeur, de solidité, de colle, de matériau et de motif. En tant qu’opérateur, je modifie la machine chaque fois qu’il faut fabriquer un autre produit. »
- Yannick Van Wuytswinkel (27)
- Opérateur chez Avery Dennison, Turnhout
À quoi ressemble la journée d’un opérateur ?
« Le matin, on m’attribue une machine dont je suis responsable. Je dois l’approvisionner, la piloter et veiller à ce que le produit fini soit de qualité. Chez Avery Dennison, à Turnhout, nous produisons des bandes autocollantes pour les langes, dans de nombreux formats et matériaux différents. J’emballe les rouleaux en palettes, que je prépare pour l’envoi aux clients. Une machine permet de produire plusieurs types de bandes autocollantes. Quand il faut changer de produit, je dois modifier la machine. Il faut parfois changer des axes ou modifier des réglages. Et la manière dont la machine est alimentée peut elle aussi varier. »
Modifier une machine… cela n’a pas l’air simple
« Quand j’ai débuté ici, on ne m’a pas abandonné à mon sort devant une machine ! J’ai commencé à travailler sur une machine pendant quelques semaines, avec une formation. Il s’agit alors encore de contrats temporaires. Au bout de deux ans, une fois que j’étais capable de piloter trois machines et que j’ai eu des évaluations positives, j’ai reçu un contrat fixe. Cela fait 6 ans que je travaille ici, et je maîtrise 7 machines. J’aime le changement ! »
Comment es-tu arrivé chez Avery Dennison ?
« À 18 ans, j’ai commencé à travailler chez Heinz Ketchup, mais on ne me confiait que des tâches simples, sans responsabilités. Je m’ennuyais. J’ai voulu essayer autre chose. J’ai posé des panneaux solaires et travaillé dans l’horticulture pendant un temps, mais ce n’était pas pour moi. Un jour, mon père m’a parlé d’un poste à pourvoir chez Avery, l’usine où il travaille depuis 20 ans… »
Ton père est ton collègue ! Est-ce agréable ?
« Bien sûr ! Pourquoi pas ? Ma belle-sœur travaille ici également. Dans l’usine, cela n’a rien d’exceptionnel. Quatre frères travaillent ici, par exemple. Quand on aime son travail et que des places se libèrent, il est logique d’en parler à la famille et aux amis, non ? Dans ma halle de production, nous travaillons avec deux équipes, nous sommes 30 au total. Je vois passer mon père et ma belle-sœur, mais 30 mètres nous séparent. Nous mangeons ensemble à midi, c’est agréable. L’ambiance est bonne. Dans l’équipe, nous pouvons tous compter les uns sur les autres. »
Es-tu satisfait de l’assistance du soutien de Tempo-Team ?
« Absolument ! Mon premier job chez Heinz, c’est grâce à vous que je l’ai trouvé, et tous les autres aussi d’ailleurs. Quand je cherchais encore ce qui me plaisait et que je posais des panneaux solaires, je passais très régulièrement chez Tempo-Team. Et c’est toujours le même consultant qui m’aidait, j’ai trouvé cela agréable. Il faut connaître la personne pour lui proposer un job qui lui convient, non ? Cela fait un petit temps maintenant que je suis chez Avery Dennison, et je me vois bien y rester encore longtemps. »
À qui conseillerais-tu ce job et cette entreprise ?
« À toutes les personnes qui cherchent un bon mélange entre travail manuel et intellectuel. Il ne faut pas rechigner à la besogne tout en faisant en permanence attention. Il faut contrôler les matériaux, mettre correctement la cartouche, parfois adapter un réglage ou refaire une mesure… Ce n’est pas un travail à la chaîne typique, cela va plus loin. Il faut aussi arriver à un certain nombre de rouleaux par jour, pas dès le premier jour, mais de façon progressive. La ponctualité, la sécurité et la présence sont importants ici. Mais attention, il y a quelque chose en contrepartie ! Ce n’est pas un secret que notre entreprise offre de bonnes conditions à ses travailleurs, ainsi qu’un environnement de travail agréable et une enveloppe salariale intéressante. Il n’y a pas mieux dans la région ! »