jingle bells
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Oh zut ! Une fois de plus, tout le monde fête Noël et toi, tu dois travailler. Malheur ou bonheur ? Stéphane, Alizée, Sylvie et Amitahb expliquent pourquoi travailler pendant les fêtes ne les dérange pas.

« Tant qu’on rigole ! »

Stéphane (33), emballeur en shift : « L’ambiance, ça se crée. Si je ne peux pas être présent dans la chaleur de mon foyer à Noël, j’emporte cette chaleur avec moi au boulot ! Dans notre équipe, nous maintenons cette ambiance de Noël en jouant à quelques petits jeux traditionnels. Tout le monde achète par exemple un petit cadeau d’environ 5 euros. C’est à qui dénichera le truc le plus marrant et inattendu. On m’a par exemple déjà offert une bouteille de vin s’appelant ‘Katzpiss’, et notre collègue végétarien a reçu un portefeuille ressemblant à un gros morceau de lard… Tant qu’on rigole ! D’ailleurs, nous ne nous contentons pas de distribuer les cadeaux, nous les lions à un gage ou une devinette. Hilarité garantie ! »

« Je me rends compte de la chance que j’ai »

Alizée (27), infirmière : « La première fois que j’ai dû travailler à Noël, je me suis sentie assez malheureuse. Je venais de rencontrer mon copain et j’aurais tellement préféré m’asseoir avec lui autour d’une jolie table pour manger un bon repas. Mes collègues m’avaient promis que nous en ferions aussi un moment agréable dans le service, avec un buffet dans la salle de pause, etc. Mais j’avais du mal à m’imaginer cela. Rien ne vaut d’être chez soi, surtout à Noël… Je suis allée travailler avec des pieds de plomb, mais ce fut finalement un Noël inoubliable. Les patients et leur famille sont enchantés des efforts que nous faisons pour essayer de créer une ambiance chaleureuse ce jour-là. J’ai chanté quelques chants de Noël pour une dame gravement malade, et sa fille est venue me remercier par la suite. Elle avait plus ou moins le même âge que moi. C’est à ce moment-là que je me suis rendue compte de la chance que j’ai, car je n’étais pas sur le point de perdre ma maman à cause d’un cancer. Je devais juste travailler un jour férié. Depuis lors, je ne me plains plus. »

« La joie des fêtes, c’est contagieux »

Sylvie (21) travaille dans l’horeca : « À Noël, j’aime montrer ma bonne volonté : je mets alors un top orné d’un renne ou je porte un diadème avec des petits sapins de Noël. Le but, c’est de répandre la magie de Noël et de donner le ton. Les gens veulent toujours s’amuser quand ils sortent et, à Noël, c’est encore plus vrai. Je travaille donc dans une bonne ambiance. Il y a beaucoup à faire, mais la joie des fêtes, c’est contagieux. J’apprécie généralement les réactions joyeuses des clients. Plus tard, quand je me glisse dans mon lit, je suis morte. Mais le lendemain, je suis fière de moi. Car j’ai l’esprit lucide et le portefeuille intact. Qui peut dire cela, un lendemain de fête ? »

« Quand même une espèce de solidarité »

Amitabh (39), chauffeur : « Je suis Hindou, alors Noël n’est pas une fête pour moi. Cela m’est donc égal de travailler ce jour-là. Mais cela ne veut pas dire pour autant que le 25 décembre est un jour comme les autres. Je ressens quand même une espèce de solidarité entre les gens. Les présentateurs à la radio, le personnel des restos-route… Tout le monde contribue un peu à sa manière à cette ambiance spéciale. Je trouve ça beau. Et puis, cette abondance d’illuminations de Noël colorées me rend joyeux. Il y a déjà assez de grisaille. »

PS : Et si… tu trouvais un nouveau job sous le sapin ?