De bons techniciens, il en faut toujours. Mike Willems s’est donc rapidement vu proposer un contrat fixe chez Sauces Pauwels. Mike : « L’ingéniosité, c’est ce qu’il y a de plus important dans ce job. Lorsqu’une machine est grippée, je dois trouver une manière de la remettre en route. »

  • Mike Willems, 25 ans
  • Technicien chez Sauces Pauwels

À quoi ressemble ta journée? 

« Nous commençons la journée par une concertation avec l’équipe précédente. Quels problèmes les collègues ont-ils résolus au cours du shift précédent ? Nous devons être bien informés. Chez Sauces Pauwels, il y a pour le moment deux techniciens par équipe. L’un de nous travaille à la résolution des pannes, l’autre à des tâches définies. Chaque semaine, nous échangeons nos rôles. J’aime être responsable des pannes, car la journée est alors une véritable surprise. Je reçois un appel et je peux aller résoudre un problème (rires). J’ai mes connaissances techniques et mon expérience, mais le plus souvent, je dois me montrer inventif pour venir à bout d’un problème. J’aime ça. Lorsque je travaille sur des tâches définies, je me charge de l’entretien préventif. Je veille à ce que tout fonctionne comme sur des roulettes, je contrôle des vannes ou je remplace une solution temporaire par une alternative plus durable. »

De combien de machines vous occupez-vous, toi et ton collègue?

« Pendant notre shift, nous sommes responsables de toute l’usine. 80 personnes environ travaillent ici en 3 équipes. Il y a une centaine de machines en comptant les appareils des 8 lignes de remplissage – c’est là que la sauce arrive dans les pots – et ceux des systèmes de préparation. Nous veillons aussi à ce que le générateur de vapeur, le compresseur, l’installation frigorifique, le système d’assainissement de l’eau et ce type d’équipement soient en ordre. Le travail ne manque pas, mais nous en venons à bout. Parfois, il est agréable qu’une ligne soit mise quelques jours à l’arrêt… Cela nous permet de travailler davantage sur la prévention. »

Quelles sont les compétences nécessaires pour ce job?

« Je suis diplômé en électromécanique d’une école supérieure, option technologie d’entretien. C’est un atout mais pas indispensable. Chez Pauwels, nous bénéficions d’une sérieuse formation. Au cours de mon premier semestre, j’ai été formé par un collègue. C’est nécessaire : j’avais appris à l’école ce qu’étaient une pompe et une vanne, mais je ne connaissais pas toutes les machines présentes dans les différents départements ici. Cela va de la mécanique lourde à l’automatisation fine. Heureusement, les collègues font preuve de patience avec les nouvelles recrues… J’ai eu le temps de me familiariser avec les machines sur le terrain. »

As-tu travaillé ailleurs avant?

« Non. J’ai terminé mes études en janvier 2015 et j’ai pris quelques mois sabbatiques. J’ai commencé chez Sauces Pauwels en juin, via Tempo-Team. Je ne voulais pas d’un job théorique, mais d’une fonction variée, et c’est assurément le cas. J’ai apprécié d’être définitivement engagé au bout de 6 mois, mais cela ne m’a jamais vraiment tracassé. J’ai eu la chance de pouvoir faire des études. De bons techniciens, il en faut toujours. Je ne craignais donc pas de me retrouver sans boulot. »

À qui conseillerais-tu de postuler pour ce job?

« À des personnes curieuses et habiles de leurs mains. Un diplôme, c’est pratique, mais ce n’est pas un must. Une expérience pratique, avoir du flair avec les machines et une bonne dose d’ingéniosité sont au moins aussi importants. En tant que technicien chargé de résoudre les pannes, on est toujours confronté à de nouveaux défis. Il faut résoudre un problème, même si les bonnes pièces ne sont pas disponibles. Il faut alors être inventif… et tirer son plan. C’est précisément ce que j’aime dans ce job. »

Pourquoi aimes-tu travailler chez Sauces Pauwels?

« L’ambiance est bonne. Les techniciens travaillent en étroite collaboration. Je n’ai qu’un seul collègue au sens strict du terme, et nous partageons évidemment notre métier et certains centres d’intérêt. Mais nous avons aussi beaucoup de contacts avec les opérateurs, et ce sont de chouettes personnes. De plus, j’aime la flexibilité. Je peux facilement prendre un jour de congé. Notre responsable technique doit approuver la demande, mais en général, cela ne pose aucun problème. Il sait que nous avons déjà vu entre collègues si c’était possible, afin que quelqu’un soit présent. Nous prenons nos responsabilités. Et comme nous avons un système de tour de rôle pour la permanence, je dois être disponible environ 1 week-end sur 6. Cela fait partie du métier ! » 

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