Tout le monde ne perçoit pas les stimuli de la même façon. Certaines personnes vivent sans filtre, tandis que d’autres ont une peau aussi dure que celle d’un éléphant. Tu es sensible aux stimuli ? Le bruit et le stress t’atteignent davantage que tes collègues ? Voici comment trouver la paix…
Tout le monde a des terminaisons sensorielles, mais leur sensibilité varie énormément. Lumière vive, agitation dans un groupe de personnes, tension émotionnelle ou étiquette qui gratte ? La majorité des gens se forgent spontanément une carapace contre de tels stimuli. Mais chez 15 à 20 % de la population, ces récepteurs sensoriels sont aussi sensibles que les tables d’écoute russes durant la Guerre froide. Si tu fais partie de ce groupe hypersensible, tu dois faire attention à la surstimulation. 5 conseils :
ATOUT PAUVRETÉ
Ton environnement de travail ressemble à un cirque, riche en couleurs, en odeurs et en spectacle ? Crée-toi un cocon pauvre en stimuli. Fais en sorte que ton bureau ou poste de travail soit le plus apaisant possible. Veille à ce que tout soit bien rangé et prévois si possible des plantes vertes. La végétation détend, tout en te permettant de construire des barrières très pratiques. Avec 6 pots de langue de belle-mère, tu peux facilement te couper du monde. Il ne te manque plus qu’un casque réducteur de bruit et – bonheur ! – le calme est là.
DÉTENTE DANS UNE PIÈCE ZEN
Tu sens que ton seuil maximal est bientôt atteint ? 3 choses peuvent encore sauver ta journée : le noir, l’air frais et le silence. Tu peux retrouver le calme de toi-même dans une pièce obscurcie et bien aérée. Malheureusement, peu d’entreprises prévoient ce lieu de repli. Cherche alors un endroit calme à l’extérieur et ferme les yeux. Par exemple à l’heure de midi.
PRENDS-TOI POUR ARIANA
« Just keep breathing and breathing and breathing », chante Ariana Grande. Et qui sommes-nous pour mettre en doute la sagesse de ces paroles pop ? Tu sauras toujours te calmer de toi-même en harmonisant ta respiration avec ton rythme cardiaque. Même quand le stress t’aura gagné pire qu’un lapin domestique poursuivi par un loup affamé. Comment procéder ? Inspire calmement et profondément pendant 3 secondes, puis expire pendant 6 secondes. Attends 2 secondes et recommence. Après 30 cycles (soit 5 minutes), ton rythme cardiaque et ta respiration seront synchronisés, ce qui fera chuter de 23 % ton hormone de stress. Et c’est scientifiquement prouvé. Cherche « cohérence cardiaque » sur Google et tu verras...
RECHARGE TES BATTERIES
Si tu es hypersensible, les stimuli négatifs déchargent tes batteries en moins de deux. Mais les stimuli positifs ont aussi beaucoup plus d’impact sur toi. Pour éviter l’épuisement dû à la surstimulation, tu peux te mettre délibérément en quête de ce qui te donne de l’énergie. Il peut s’agir de passer un peu de temps seul ou de rester concentré(e) sur ton travail pendant un moment. Un contact individuel avec un collègue à l’esprit positif peut aussi te donner un coup de fouet.
VOIS LA LUMIÈRE
Si tu es vite surstimulé(e), tu te sens probablement vulnérable. Tu es régulièrement assailli(e) par les émotions, le stress ou les facteurs environnementaux. Comme si tu étais une pauvre balle de flipper sans défense... Il est dès lors important d’également voir ta sensibilité comme une force, car c’en est une. Les personnes sensibles sont souvent très créatives et ont un sens acéré des responsabilités et de la justice. Tout comme les personnes introverties, elles ne cherchent pas toujours à être mises en lumière, elles sont donc un atout pour toute équipe.
PS : Ces offres d’emploi touchent-elles tes cordes sensibles ?