Fifi Brindacier est un modèle positif : elle pense pouvoir faire tout ce qu’elle n’a encore jamais fait. Tu as le même état d’esprit que cette jeune héroïne suédoise ? Cela t’aidera dans ta carrière !
As-tu remarqué ? Tous les collègues ou camarades de classe ne sont pas aussi motivés, avides d'apprendre et désireux d’évoluer dans leur travail. Face au même défi, une personne dit « Je n'y arriverai de toute façon pas », tandis qu'une autre pense « Je peux essayer ». Selon les psychologues, il existe deux types d’état d’esprit : l'état d'esprit fixe (fixed mindset) et l'état d'esprit de développement (growth mindset). Au travail, tu vas bien plus loin avec ce dernier – et tu en retires plus de jobtimisme, ce qui est également important ! Nous t'expliquons ce que signifie « état d'esprit de développement » et comment le développer.
Qu’est-ce qu’un état d’esprit ?
Tu peux décrire ton état d'esprit comme la façon dont ton cerveau est programmé. En grandissant, tes parents et tes professeurs t'ont envoyé toutes sortes de signaux que tu as inconsciemment stockés. As-tu eu l'occasion d'enrichir tes connaissances ou t’a-t-on plutôt donné une punition quand quelque chose ne marchait pas ? As-tu surtout entendu des encouragements ou plutôt des critiques ? Au fil des ans, toutes ces petites voix extérieures sont venues déterminer ce que tu penses de toi et de tes possibilités de développement. Bref, elles forment ton état d'esprit.
Pourquoi est-il préférable d’avoir un état d’esprit de développement ?
Ceux qui ont un état d'esprit fixe estiment que leurs talents sont – et resteront – ce qu'ils sont. Comme s'ils avaient reçu à la naissance une certaine dose d'intelligence, de dextérité et de créativité dont ils doivent se contenter. Ceux qui ont un état d'esprit de développement voient les choses différemment. Ils sont convaincus de pouvoir développer leurs compétences ou leurs capacités. En d'autres termes, ils voient la vie d'un œil positif et estiment que les efforts fournis à l'école et au travail sont récompensés. Des études ont révélé à plusieurs reprises combien il est important d'avoir confiance en soi et de croire en ses chances de réussite pour aller de l'avant. C'est pourquoi l'état d'esprit de développement est tellement positif.
Comment changer d’état d’esprit ?
Tu as bénéficié de peu de soutien dans ton enfance et tu as cultivé un état d'esprit fixe – ou un regard sombre sur tes capacités ? Nous avons une bonne nouvelle pour toi : tu peux te reprogrammer à tout âge ! 8 conseils concrets...
1. Donne priorité à l’apprentissage
Tout le monde peut apprendre et se développer, mais cela n'arrive pas tout seul. Choisis dans quel domaine tu veux progresser. Ta créativité mérite d'être stimulée ? Tu as besoin d'améliorer de toute urgence tes candidatures en ligne ? Tu veux rafraîchir tes connaissances avec une formation GoodHabitz totalement gratuite pour ceux qui sont inscrits chez Tempo-Team ? Ajoute un objectif d'apprentissage spécifique à ta to-do-list.
2. Crois au gris
Pense au célèbre livre : cinquante nuances de gris (entre le noir et le blanc). Et il en va de même entre « Je n’y arriverai pas » et « Je peux le faire ». Ne place pas la barre trop haut, commence par de petites choses. Savoir commander un café en néerlandais, c’est déjà quelque chose. Pas besoin de lire directement Hugo Claus.
3. Sois patient(e)
Tu lèves les bras au ciel et tu soupires théâtralement : « Tu vois que je n'y arrive pas ! » après trois séances d'entraînement ? C'est un comportement classique d'un état d'esprit fixe. Apprends à te montrer patient(e). Dans la vraie vie, tout dure toujours plus longtemps que dans tes rêves, mais cela ne veut pas dire que ton rêve ne peut pas se réaliser – progressivement.
4. Mesurer c’est savoir
Le problème des progrès graduels, c'est que, souvent, on ne les remarque pas. Tout comme un bébé ne semble pas grandir quand on le voit tous les jours... Mieux vaut donc coucher tes progrès sur papier. Combien de mots étrangers as-tu appris ? Combien d'activités de ton cours GoodHabitz as-tu déjà cochées ? Comme ça, tu resteras motivé(e).
5. Sois ton propre supporter
« Tu as de nouveau oublié ça ? » « Tu n'y arrives toujours pas ? » La petite voix intérieure de ceux qui ont un état d'esprit fixe est assez critique. Essaie de te parler différemment à toi-même. Opte pour l'indulgence : « Bon boulot aujourd'hui. On revoit tout ça demain. »
6. Regarde à droite et à gauche
Ton sympathique collègue a passé le permis de cariste les doigts dans le nez, alors que tu dois bosser dur pour l'avoir ? C'est normal que cela t'agace. Mais ne reste pas focalisé(e) sur le succès des autres. Ce nouveau collègue est peut-être jaloux de ton expérience et de la facilité avec laquelle tu parles de la pluie et du beau temps...
7. Donne priorité à l’apprentissage (bis)
Chaque jour (de travail), une centaine de choses réclament ton attention et ton énergie. Tu dois faire du sport, manger sainement, appeler ta mère, regarder cette émission à la télé, tester ces techniques japonaises... Si tu veux un jour terminer cette formation, tu dois te fixer des limites. Non est aussi une réponse.
8. Fais-toi aider
Tu penses « Je n'y arriverai pas » plutôt que « Je peux essayer » ? Tu te dis alors probablement plus facilement « Je dois y arriver seul » que « Je peux demander de l’aide »... Tu as tout faux ! Note aussi « saisir les opportunités d’évolution » sur ta to-do-list. Quelqu’un peut et veut reprendre une de tes tâches ? Accepte cette aide : tu crées ainsi l’espace nécessaire pour t’épanouir !
PS : Tu peux aussi apprendre sur le terrain : consulte ces offres d’emploi. Et tout starter apprend ceci, tôt ou tard.