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Où est cette ambiance positive ? Les entreprises qui font la différence en ces temps de pénurie, se concentrent sur le plaisir au travail. C’est très bien mais peut-on encore travailler ?

Notre économie se porte bien mais la pénurie latente continue de nous préoccuper. La rétention et le recrutement du personnel restent des points sensibles pour les dirigeants d’entreprise et les collaborateurs RH.

Comment tenir la distance sur ses concurrents ? En travaillant sur le plaisir au travail, selon notre RED Report 2020.

Le plaisir au travail, vraiment ? Ne s’agit-il pas de ces choses ludiques qu’on fait en plus du travail ? Par exemple, papoter près de la machine à café, partager une chouette photo ou une vidéo, faire une partie de ping-pong ou de kicker pendant la pause − tout cela fait partie de l’idée qu’aujourd’hui, le travail doit, lui aussi, être amusant. Mais lors de ces moments amusants, vos collaborateurs ne sont pas vraiment en train de travailler. Et donc pas productifs.

Le plaisir n’est pas un but en soi

Et non, nous ne pouvons pas tous toujours être productifs. Bien sûr que non. Mais le fait d’encourager les personnes à faire des choses amusantes pour avoir plus de plaisir au travail est plus qu’un objectif en soi.

En effet, ces petites discussions spontanées, ces petites blagues, ce que les Scandinaves appellent hygge ou ika découlent davantage d’une bonne ambiance de travail que d’un but en soi. Ne sommes-nous pas en train de trop idéaliser le marché du travail de nos voisins nordiques, comme des exemples de bonheur et de parfait équilibre ?

Politique de rétention, bonjour !

Si nous qualifions le plaisir au travail de « plaisir dans le travail », notre terrain de jeu devient tout de suite plus précis, et donc la mission des RH aussi. En effet, comment s’assurer que les gens prennent plaisir à faire (et continuent de faire) leur travail ? Des travailleurs qui se sentent bien au travail obtiennent de meilleurs résultats. Au moins les travailleurs éprouvent de stress, au plus ils resteront.

Arne Schaumont crée, chez Edgard & Cooper, un cadre dans lequel les personnes peuvent éprouver du plaisir dans leur travail. De son propre aveu, il le fait en tant que Manager RH et non en tant que Happiness Manager, qui est pour lui une notion trop vague. Quel que soit le nom de la fonction, une chose est sûre : les RH accordent aujourd’hui plus d’attention au bien-être et au plaisir au travail des collaborateurs.

Chez Edgar & Cooper, même les chiens de l’entreprise contribuent à cette ambiance positive. Cela peut évidemment se traduire par un autre moyen (bien que les animaux feraient apparemment de très bons anti-stress).

Les collègues nous rendent heureux

Ça paraît logique, et pourtant :  selon notre étude, les collègues sont la principale source de plaisir au travail. Ainsi les travailleurs heureux ont attribué la note de 8,1 sur 10 à l’esprit d’équipe, et les collègues moins heureux ont donné la note de 5,7 sur 10.

Nous savons comment améliorer le travail d’équipe. L’autogestion par exemple. De même qu’un management qui mise sur l’autonomie, la reconnaissance et la responsabilité. Si vous répondez à ces besoins individuels primaires, vous aurez plus de chances de créer davantage de plaisir dans le travail ainsi qu’une dynamique de groupe saine.

À qui peuvent s’adresser vos collaborateurs ?

Manager RH, Happiness Officer ou coach en organisation : à qui peuvent s’adresser vos collaborateurs pour toutes les questions et tâches qui ont un impact sur leur plaisir et leur bien-être ? Qui est disponible, à temps plein, pour les écouter et les aider et permettre à tout le monde de se sentir mieux, employés et employeur ?

Désigner une personne pour cette fonction, c’est envoyer un signal fort à vos collaborateurs et leur montrer que vous vous souciez de leur bien-être. On parie que les moments de réel bonheur suivront tout naturellement ?