Un bon collaborateur quitte votre entreprise ? C’est une situation de plus en plus fréquente en ces temps de pénurie. Ne le laissez pas partir sans un bon entretien de départ ! C’est le moment de demander du feedback afin de renforcer votre politique de rétention. Voici 5 questions essentielles à poser, surtout en ces temps de pénurie.
Pourquoi un entretien de départ ? C’est ce que nous allons tenter d’expliquer dans cet article. En quelques mots : un bon entretien de départ vous donne des informations pour vous permettre d’affûter votre politique de rétention. Il est essentiel de mettre en place un barrage solide en ces temps de pénurie sur le marché du travail.
Check-list pour un entretien de départ réussi
Comment tirer le meilleur d’un entretien de départ ?
- Commencez l’entretien de manière ouverte et positive: ne tombez pas dans des discussions et ne soyez pas sur la défensive. Votre objectif ? Obtenir un feedback constructif et veiller à ce que votre futur ex-collaborateur garde un sentiment positif de cet entretien.
- Préparez-vous correctement: pensez surtout à donner un questionnaire. Vous montrerez directement que vous voulez aller plus loin que la réponse « Je cherche un nouveau défi professionnel ».
- Soyez clair: quel est l’objectif de l’entretien ? Que faire de ce feedback ? Soyez transparent dès le départ.
- N’entrez pas directement dans le vif du sujet: brisez la glace : demandez à votre collaborateur comment il se sent et passez éventuellement en revue sa carrière.
- Faites en sorte que cet entretien de départ ne marque pas un point final: faites savoir que votre porte restera toujours ouverte. Découvrez ici comment rester connectés avec les talents qui quittent votre entreprise.
5 questions à poser lors d’un entretien de départ (surtout en ces temps de pénurie !)
Ces questions représentent les plus grands défis des RH, répertoriés par le professeur Anja Van den Broeck (KU Leuven) à l’issue d’une analyse de notre enquête annuelle auprès des employeurs et travailleurs. De quoi avoir des informations cruciales sur un marché du travail où ce sont surtout les travailleurs qui tiennent les rênes (surtout pour les profils très recherchés !).
1. Le contenu de votre fonction était-il assez varié et captivant ?
Un bon salaire : voilà un élément important pour les travailleurs. Mais ce n’est pas l’élément le plus important. En effet, tout en haut de la liste, on retrouve le contenu de la fonction. Il s’agit d’un élément déterminant pour le plaisir au travail de vos collaborateurs. C’est en tout cas ce qu’il ressort de notre RED Report.
Question à poser au collaborateur sur le départ : comment rédigeriez-vous votre description de fonction pour qu’elle soit (plus) intéressante ?
2. Notre identité et nos valeurs en tant qu’entreprise étaient-elles suffisamment claires ?
Et : pouviez-vous vous y identifier ?
Plus que jamais, les travailleurs veulent travailler dans une entreprise qu’ils soutiennent, autour d’un objectif commun.
Posez-vous donc la question suivante : devons-nous affûter notre objectif, notre but, et notre vision ? Nos valeurs sont-elles suffisamment visibles et concrètes ?
3. Avez-vous eu suffisamment de possibilités d’évolution ?
De quoi booster le plaisir au travail ? La possibilité d’acquérir des connaissances, de mettre à jour ses compétences, et de sortir de sa zone de confort.
Selon notre RED Report, 1 collaborateur sur 3 se dit insatisfait de ses possibilités d’évolution. Qu’en est-il de votre futur ex-collaborateur ?
4. Pouviez-vous travailler de manière assez flexible ?
Travailler tous les jours au bureau selon un horaire fixe ? Même avant la pandémie, les travailleurs étaient de moins en moins friands de ce genre de système. À présent, impossible de revenir en arrière. En effet, les travailleurs sont nombreux à ne plus vouloir se retrouver coincés dans les embouteillages chaque jour, à vouloir plus de flexibilité, comme le travail hybride.
Le stress des trajets domicile-travail et les horaires trop rigides ont-ils poussé votre collaborateur à démissionner ?
5. L’équilibre vie privée-vie professionnelle était-il bon ?
Le travailleur d’aujourd’hui veut pouvoir combiner son travail et sa vie privée. Un mauvais équilibre entre vie privée et vie professionnelle nuit au plaisir au travail. De quoi nous pousser à préférer un employeur qui propose un meilleur équilibre.