Le jobtimisme, ça fonctionne. Vos collaborateurs livrent un meilleur travail, sont plus résilients, éprouvent plus de plaisir, aident davantage leurs collègues et restent plus longtemps chez vous. C’est pourquoi il s’agit du thème central de notre nouveau RED Report. Notre nouveau RED Report, qui met en avant la force du jobtimisme, vous plonge dans le monde des salariés et entrepreneurs belges. Nous vous proposons notamment des chiffres et des idées, dont le constat suivant : Le contenu de la fonction devrait être au cœur de toute politique RH.
Comment se porte le monde du travail belge ?
Un coup d’œil en diagonale à travers notre RED report et les 2.506 salariés et 269 employeurs interrogés en Belgique nous apprend ceci :
- Sommes-nous satisfaits de notre charge de travail et de notre équilibre ? Alors, nous sommes plus optimistes vis-à-vis de notre travail.
- Pouvons-nous nous développer dans notre job ? Les salariés donnent un score de 6/10 à leurs opportunités d’évolution.
- Le télétravail est un win-win. Réduire le stress lié au navettage bénéficie à la rétention.
- L’équilibre travail-vie privée est-il menacé ? 19 % des salariés se trouvent dans la zone à risque.
- Pour 1 salarié(e) sur 2, le salaire est le motif qui pousse à changer d’emploi Même s’il n’augmente pas le plaisir au travail.
Nous sommes en mars 2021 et le coronavirus ne semble pas pressé de nous quitter. Nous voyons paraître des publications sur l’impact du stress, de l’insécurité et du télétravail sur notre bien-être ; le marché du travail se prépare aux mois mouvementés à venir, même si la vaccination va commencer à faire son effet.
Mi-février, on pouvait lire dans Le Soir : « Depuis 12 mois, les salariés se disent moins heureux, accusent une baisse du bien-être mental et physique, d'envie et de plaisir au travail. À tel point qu'ils seraient aujourd'hui deux fois plus nombreux à rechercher un nouvel emploi. »
Le jobtimisme, la seule voie à suivre ?
Certainement pas. Mais sachez que le jobtimisme, ce n’est pas : prétendre que tout va bien et que nous vivons au pays des merveilles.
En revanche, c’est : gérer les difficultés avec optimisme et choisir d’adopter un regard positif et plein d’espoir.
Priorité au contenu du travail
À quoi reconnaît-on un(e) jobtimiste ? Quelques caractéristiques :
- trouve du sens à ses tâches.
- attache de l’importance à l’équilibre travail-vie privée.
- aime apprendre continuellement.
- apprécie ses collègues et le travail d’équipe.
Au travail, les jobtimistes sont ‘au taquet’, ils veulent évoluer, aiment ce qu’ils font, vont plus loin, accueillent le changement et restent fidèles à leur employeur. Et ça, c’est contagieux. Dans le RED Report 2021, qui paraîtra bientôt, vous trouverez 8 points d’action pour investir dans le jobtimisme, et les actions que les RH peuvent concrètement entreprendre pour le stimuler. Un schéma mis au point avec la professeure Anja Van den Broeck (KU Leuven). Dans cet article, nous nous concentrons sur le premier défi des RH : le plaisir au travail.
Investir dans le plaisir au travail ? Top 3 des points d’action
Cela semble l’évidence même : quand on aime ce qu’on fait au quotidien, on le fait mieux, on reste plus positif et on préserve mieux son équilibre. Plaisir au travail : comment y travailler concrètement ?
1. Contenu de la fonction
La base de notre plaisir au travail, ce sont nos tâches quotidiennes. À l’inverse, l’onboarding, le preboarding, les événements d’équipe… toutes ces initiatives y contribuent, certes, mais elles n’augmenteront pas fondamentalement notre plaisir au travail si le contenu de la fonction ne nous plaît pas.
À faire : Donnez aux gens suffisamment d’autonomie, surveillez la charge de travail et mettez en place une culture de feedback.
2. Équilibre travail-vie privée
Il est particulièrement difficile à atteindre, car il y a tant de facteurs qui influencent cet équilibre travail-vie privée. Qui peut d’ailleurs être fluctuant. Le rôle des RH ici est plutôt d’inspirer, de sensibiliser et de faciliter, et ensuite de laisser faire. Et toujours garder la porte ouverte.
À faire : créer un cadre pour le télétravail. Apprendre aux gens à gérer leur équilibre. Surveiller la charge de travail. Chaque coup de pouce pour parvenir à un style de vie plus sain est bienvenu.
3. Développement
Pouvoir se former suffisamment, utiliser ses compétences au quotidien : c’est ce qui fait que nous aimons durablement notre travail. Ce qui compte surtout, c’est que notre travail quotidien nous permette d’apprendre un peu chaque jour. Voir aussi le point 1 : contenu de la fonction.
À faire : des formations structurées, mais aussi des tâches quotidiennes stimulantes. Accorder de l’autonomie, afin que les gens puissent trouver eux-mêmes leurs défis. Investir dans le coaching, en donnant aux gens des défis plutôt que des instructions claires. Les tâches doivent refléter les talents et les compétences.