Nous en connaissons tous : des collègues qui sont de vrais rayons soleil. Ils ont toujours l’air joyeux, sont toujours prêts à aider pour une tâche ardue et se plaignent rarement. Imaginez qu’on puisse mettre leur jobtimisme en bouteille et en donner une gorgée à tout le monde. De quoi faire passer votre organisation à la vitesse supérieure en un tournemain.
Afin de pouvoir trouver la recette, il vous faut évidemment d’abord bien identifier les jobtimistes sur le terrain. En effet, il y en a pour tous les goûts : extraverti ou réservé, jeune ou moins jeune, méticuleux ou d’un air nonchalant.
Check-list : un jobtimiste est…
- fidèle à lui-même au travail
- motivé par le contenu de sa fonction : près de 70 % des travailleurs sont satisfaits de la diversité de leurs tâches
- un collègue de rêve
- convaincu de ses capacités : 2 travailleurs sur 3 déclarent que leur fonction correspond parfaitement à leurs compétences
- stable au niveau psychologique
- pas effrayé par le changement
- avide d’apprendre de nouvelles choses : la moitié des travailleurs voient des opportunités de croissance dans leur job actuel, ce qui est crucial pour la rétention des travailleurs
- loyal à son employeur
- attaché à son autonomie : près de la moitié des travailleurs veulent pouvoir décider davantage par eux-mêmes
Qu’est-ce qui motive les jobtimistes ?
Fiables avant tout
Comme les jobtimistes ne perdent pas leur temps à faire de la politique de bureau ou à chercher secrètement un job mieux payé, et parce qu’ils se distinguent dans leur envie de travailler, ils sont indispensables dans une équipe. Ils trouvent leur travail tout simplement important et ils n’ont pas besoin de beaucoup de stimuli externes pour être productifs. Le jobtimiste se distingue par son envie de travailler. D’où la question essentielle : de quoi vos collaborateurs ont-ils besoin pour découvrir le jobtimiste qui sommeille en eux ? Tout commence par le strict minimum de stress négatif, et un responsable qui comprend qu’il est tout à fait insensé de contrôler constamment ce que font ses collaborateurs.
Les meilleurs dirigeants d’équipe
- soutiennent leurs collaborateurs,
- s’intéressent à l’aspect humain
- comprennent l’art de déléguer.
Les RH peuvent aider les responsables à trouver le bon équilibre entre contrôle et liberté absolue.
Fini le train-train
Parallèlement, il est important de susciter régulièrement l’enthousiasme de tous les collaborateurs. Les nouveaux défis leur donnent l’occasion d’affiner et développer leurs compétences, de sorte que le train-train quotidien tant redouté n’a aucune chance de s’installer sur le lieu de travail. De quoi écarter tout risque de burn-out et bore-out. Encouragez vos collaborateurs à quitter leur zone de confort. Encourager les collaborateurs à quitter leur zone de confort est aussi une question de confiance. Si vous estimez un collaborateur suffisamment compétent pour lui confier une tâche importante, cela va lui donner un sacré coup de boost. Et un collaborateur heureux sera forcément plus productif. Les dirigeants qui montrent que les erreurs font partie intégrante de l’apprentissage, en récolteront les fruits avec plus de jobtimisme et une meilleure rétention des collaborateurs. Soutenir ce changement de mentalité est tout à fait dans les cordes de RH.
Des éloges et de chouettes collègues
À l’inverse, si les erreurs sont sanctionnées, tout le monde aura tendance à jouer la carte de la prudence. Heureusement, donner du feedback positif, cela s’apprend mais vous devez également apprendre à vos collaborateurs à demander du feedback. Et tout le monde sait que la reconnaissance donne un sacré coup de boost. Tout se passe mieux avec de chouettes collègues. Que demander de plus ? Comme nous sommes des animaux sociaux, tout se passe mieux avec de chouettes collègues. Pouvoir s’entraider pour respecter une échéance, prendre le temps de discuter ou tout simplement d’écouter…
Quand on apprécie ses collègues, pas besoin d’éloges pour être motivé.
Le jobtimisme dépend donc d’une culture d’entreprise positive, et les RH jouent ici un rôle essentiel. Si vous parvenez également à mieux expliquer en quoi les travailleurs peuvent contribuer à un objectif plus élevé, même un employé de supermarché peut devenir un héros de la crise d’un seul coup. En savoir plus sur la manière de cultiver le jobtimisme dans votre entreprise ?