La productivité est sur toutes les lèvres. Pourtant, les entreprises appliquent souvent des méthodes inefficaces. Distribuer des bonus et instaurer de meilleurs processus, cela porte ses fruits à court terme. Mais une culture positive peut être un autre moyen de parvenir à un gain de productivité. Pourquoi ? Et comment faire vivre concrètement cette culture?
Tout d’abord, qu’on se le dise une fois pour toutes : mettre sous pression ses collaborateurs ne mènera jamais à un gain de productivité. Au contraire.
Ce qu’il faut viser, c’est que vos collaborateurs puissent atteindre de meilleurs résultats avec le même effort. Ils tirent alors plus de satisfaction de leur travail et se sentent plus engagés au sein de votre organisation.
Résultat ? Leur travail leur procure plus d’émotions positives. Une bonne raison de se débarrasser de tout stress négatif. Voici vos 5 étapes vers une culture positive.
1. Mettez à contribution vos managers
Vos managers sont des leviers primordiaux d’une culture positive. Ils doivent offrir les avantages adéquats, mais également veiller à la satisfaction des membres de leur équipe.
Demandez à vos managers de vérifier le bien-étre de leur équipe
Les managers plus attentifs au bien-être sont mieux à même de créer un environnement de travail positif, qui soutient le collaborateur. Alors demandez à vos managers de vérifier le bien-être des membres de leur équipe. Offrez-leur les moyens de soutenir leur équipe sur ce plan.
Cela implique d’ailleurs de surveiller la charge de travail de vos managers. Si celle-ci est raisonnable, ils auront d’autant plus de temps pour se montrer attentifs au bien-être de leurs collaborateurs.
Heureusement, d’après notre dernier RED Report, 48 % des salariés belges sont satisfaits de leurs collègues et leur donnent un 8/10 ou plus.
2. Communiquez régulièrement et en toute transparence
D’après notre nouveau RED Report, bien communiquer et rire ensemble est important pour plus de la moitié des salariés belges.
La communication transparente est le carburant d’une culture positive. Car vos collaborateurs veulent savoir ce qui se passe vraiment. C’est essentiel pour qu’ils puissent effectuer leur travail dans de bonnes conditions.
Vos collaborateurs sont capables de comprendre le contexte de messages négatifs
Cela semble évident. Pourtant, de nombreuses organisations sont réticentes à se montrer 100 % honnêtes. Parce qu’elles pensent devoir protéger leurs collaborateurs de messages négatifs. Or, il ne faut pas sous-estimer ces derniers : ils sont capables de comprendre le contexte de messages négatifs.
Notre conseil ? Soyez particulièrement attentifs à communiquer clairement et ouvertement. C’est la seule façon de faire en sorte que vos collaborateurs se sentent réellement impliqués dans votre organisation.
3. Qui dit plus de sens, dit plus de productivité
Vos collaborateurs se sentent-ils impliqués dans votre mission et vos objectifs ? Dans ce cas, ils donneront le meilleur d’eux-mêmes au travail. Comment donner du sens à leur fonction ? En parvenant à relier leur motivation et leurs valeurs personnelles aux valeurs de votre organisation.
Dans cette optique, il convient de bien mettre en avant la valeur ajoutée de chaque personne pour l’organisation. Du magasinier au marketeer : tous les collaborateurs doivent connaître l’impact de leur contribution. Et comprendre ce qu’elle représente dans l’ensemble.
En d’autres termes : insistez sur la différence que fait chaque collaborateur.
4. Misez sur le développement et le contenu de la fonction
Dans une culture positive, on met tout en œuvre pour que les collaborateurs puissent se développer. Il est généralement plus avantageux, en termes de coûts et d’efforts, de développer les talents que vous avez déjà que d’attirer de nouveaux collaborateurs. Car cette tâche s’avère bien compliquée de nos jours.
Investir dans vos talents revient à investir dans votre rétention, mais aussi dans un développement positif. En effet, quand tout le monde évolue, cela se ressent dans votre culture d’entreprise.
Le contenu de la fonction constitue un de vos principaux atouts. Les gens qui ont la possibilité de peaufiner leurs compétences apprécient bien mieux leur travail. Quand on a des tâches pleines de challenge, c’est une forme de développement. Qui ne se limite donc pas qu’aux formations.
D’après notre dernier RED Report, il y a encore du pain sur la planche : pas plus de la moitié des salariés indiquent pouvoir se développer personnellement dans leur job.
5. Place à l’authenticité
Les organisations qui essaient de tenir compte de l’inclusivité se limitent trop souvent aux catégories traditionnelles - comme le genre, l’âge et les origines ethniques. Mais tenez-vous compte aussi des perspectives, des habitudes et des convictions ?
Examinez vos modèles de compétences, vos systèmes d’évaluation, vos objectifs et votre politique de recrutement pour évaluer dans quelle mesure votre organisation est réellement inclusive.
La positivité se joue à différents niveaux
Du style de management à l’attention pour le bien-être, en passant par les tâches quotidiennes de vos collaborateurs, la composition de vos équipes et la communication interne : la positivité a plusieurs visages.
Comment en cueillir les fruits :
- Vos collaborateurs ressentent plus d’émotions positives, ce qui élargit leurs perspectives mentales. Cela stimule notamment leur pensée créative.
- Une culture positive protège des conséquences d’événements négatifs, comme le stress. Les collaborateurs se montrent plus résilients en cas d’échec.
- Elle attire de nouveaux talents et renforce la rétention. Les collaborateurs deviennent plus loyaux et veulent donner le meilleur d’eux-mêmes.
Tout cela rend vos collaborateurs plus productifs et créatifs, ce qui mène à une plus grande satisfaction des clients. Quant au bénéfice financier ? Il en découle automatiquement.